La Machine à explorer le temps

Si je vous dis Morlocks et Éloïs ? Et machine à voyager dans le temps ? Non, vous n’êtes pas dans un épisode de « The Big Bang Theory » mais dans un des romans de H. G. Wells. Avis aux amateurs de voyages dans le temps, si vous n’avez toujours pas lu ce roman cultissime, il est temps !

 

Auteur : Herbert George Wells

Genre : science-fiction

Pour tous

Résumé

Un savant vient de réaliser la première machine à voyager dans le temps. Il convie ses amis et, en plus de leur présenter la maquette de la machine, leur fait une démonstration. À la fois perplexes et fascinés, ses invités ne savent que penser. Mais cela n’est rien comparé à ce qu’ils vont entendre. L’Explorateur du Temps a en effet réussi à voyager dans le temps et s’apprête à révéler ce qu’il a vécu en l’an 802 701. Une vie simple et paradisiaque ? Non, les apparences vont s’avérer trompeuses.

Avis 

Dès que j’entends « voyage dans le temps » j’imagine des aventures extraordinaires à la fois dans le passé et dans le futur. J’ai trouvé dommage l’idée d’un voyage uniquement dans le futur d’autant plus que celui-ci n’a pas duré longtemps. J’ai été étonnée par la brièveté du roman, j’ai néanmoins bien aimé cette aventure. Le style est simple et très facile à lire. Un livre culte à lire ou à relire !

En bref

Chef-d’œuvre de la science-fiction.

Les + : Un véritable roman précurseur.

Les – : Roman très court.

Divers

Titre original : The Time Machine : An Invention

Publication : j’ai lu la version de 1895

Traduit de l’anglais par Henry D. Davray

 

Extrait de La Machine à explorer le temps :

« Avec une impatience d’insensé, je tirai sur le levier ; aussitôt la machine se mit à ballotter, et je dégringolai la tête la première dans le vide.

Il y eut un bruit de tonnerre dans mes oreilles ; je dus rester étourdi un moment. Une grêle impitoyable sifflait autour de moi, et je me trouvai assis, sur un sol mou, devant la machine renversée. Toutes choses me paraissaient encore grises, mais je remarquai bientôt que le bruit confus dans mes oreilles s’était tu. Je regardai autour de moi. J’étais sur ce qui pouvait sembler une petite pelouse, dans un jardin, entouré de massifs de rhododendrons dont les pétales mauves et pourpres tombaient en pluie sous les volées de grêlons. La grêle dansante et rebondissante s’abattait sur la machine et descendait sur le sol comme une fumée. En un instant, je fus trempé jusqu’aux os :

“ – Excellente hospitalité, dis-je, envers un homme qui vient de parcourir d’innombrables années pour vous voir !

“ Enfin je songeai qu’il était stupide de se laisser tremper ; je me levai et je cherchai des yeux où me réfugier. Une figure colossale, taillée apparemment dans quelque pierre blanche, apparaissait, incertaine, au-delà des rhododendrons, à travers l’averse brumeuse. Mais le reste du monde était invisible. »

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