La Fureur du fleuve

Nous rentrons enfin dans le vif du sujet. Qu’arrive-t-il au voleur de sang de dragon ? Thymara décide de se révolter mais va-t-elle parvenir à s’affirmer réellement ? Les relations entre les humains évoluent tandis que les dragons restent fidèles à eux-mêmes. Tout se met en place, mais c’était sans compter sur un incident.


Auteur : Robin Hobb

Genre : fantasy

Dès 16 ans

Résumé

Les tensions s’accentuent au sein du groupe de jeunes chasseurs. Thymara ne se laisse pas faire et Graffe, qui se considère toujours à la tête du groupe doit pour la première fois faire face aux oppositions de cette dernière. Les conditions de voyage deviennent difficiles pour tous les membres de l’expédition, en particulier pour le voleur de sang de dragon qui tombe malade et se retrouve dans une situation inquiétante. Comme si cela ne suffisait pas, un évènement imprévu va changer le cours de leurs vies.

Avis

J’apprécie particulièrement La Fureur du fleuve car tout s’intensifie soudainement : les tensions et les rapprochements entre les chasseurs et plus seulement entre les chasseurs et les dragons. La progression de toute l’équipe vers une destination qu’ils ne sont pas certains de trouver, puisque Kelsingra n’existe peut-être pas, est plutôt laborieuse. Néanmoins, Robin Hobb ne s’est pas contentée de décrire l’environnement hostile. Entre surprises, déconvenues et imprévus, ce troisième tome est riche en émotions.

En bref

Riche en émotions

Les + : Un troisième tome plus dynamique que les précédents.

Les – : Rythme irrégulier.

Divers

Titre original : Dragon Haven (première partie)

Publication : 2011

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Arnaud Mousnier-Lompré

 

Extrait de La Fureur du fleuve :

« Il s’accouda au bastingage et sentit la solidité de Mataf sous ses bras ; il parcourut du regard le courant de son univers. “Le fleuve charrie une étrangeté qui nous affecte tous d’une façon ou d’une autre. Il y a peut-être plus facile à vivre comme ville que Trehaug, et Cassaric ne vaut pas mieux, mais, sans elles, Terrilville n’aurait pas la magie des Anciens à vendre ; donc, sans le désert des Pluies, pas de Terrilville ; c’est comme ça que je vois les choses. Mais je veux dire que, génération après génération, décennie après décennie, de jeunes explorateurs se mettent en route en se promettant de trouver un meilleur site d’installation ; certains ne reviennent jamais, et ceux qu’on revoit décrivent tous la même chose : rien qu’une vallée immense remplie d’arbres, avec un sol marécageux ; et plus on s’enfonce dans la jungle, plus elle devient bizarre. Toutes les expéditions qui ont remonté le fleuve ont rapporté qu’elles ont dû faire demi-tour faute de voie navigable, ou bien que le fleuve s’élargissait au point qu’on ne voyait plus de rive nulle part.
– Mais elles ne sont pas remontées assez loin, sans doute ? J’ai relevé suffisamment de références à Kelsingra pour savoir qu’elle a existé – et qu’elle existe encore quelque part.

– La triste vérité, c’est qu’elle pourrait se trouver juste en dessous de notre coque et que nous ne nous en douterions même pas, ou bien à une demi-journée de marche de nous, au milieu de la forêt, cachée par la mousse et la boue, ou encore le long d’un des affluents que nous avons croisés […] ”. »

 

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