Qu’advient-il de nos chers enfants particuliers ? Hollow city est à l’image du tome 1, nos jeunes héros se retrouvent embarqués dans des aventures tout aussi trépidantes et vont faire de nouvelles rencontres. Ils ont beau avoir conscience du danger qu’ils courent, ils ne se doutent pas de l’issue de leur mission.
Auteur : Ransom Riggs
Genre : fantastique
Dès 13 ans
Résumé
Miss Peregrine ne peut plus retrouver sa forme humaine. Les enfants, pourchassés par les Estres, sont dans une situation délicate : leur vie est en jeu et ils n’ont plus personne pour les protéger. Miss Peregrine ne peut leur venir en aide et risque de rester coincée dans sa forme animale. Les enfants, bien décidés à sauver leur directrice, doivent localiser la seule Ombrune qui peut encore les aider, Miss Wren. C’est livrés à eux-mêmes qu’ils entament un long et périlleux voyage. Parvenir à trouver Miss Wren est une urgence.
Avis
Une fois la lecture commencée, cela est assez prenant, ce roman se lit très vite, et facilement. Hollow City nous replonge dans l’aventure dès les premières lignes. Je trouve dommage que ne soient pas développés les passages où les enfants se déplacent (ce qui représente une grande partie du roman je l’avoue), notamment dans la ville de Londres. Cela mériterait plus de descriptions et de rebondissements. Ce tome 2 nous offre tout de même une suite intéressante et continue d’aborder de manière originale des thèmes délicats tels que la guerre, la vie ou encore l’immortalité.
En bref
Une suite réussie.
Les + : Plus d’actions que dans le tome 1.
Les – : Certains passages méritent d’être plus développés.
Divers
Titre original : Hollow City
Publication : 2014
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Sidonie Van den Dries
Extrait de Hollow City :
« Enoch a froncé les sourcils.
– Je n’aime pas leur façon de voler. C’est clair qu’ils explorent la côte, pas la mer.
– Mais qu’est-ce qu’ils cherchent ? a marmonné Bronwyn.
La réponse était tellement évidente, et surtout si terrifiante, que personne n’avait envie de la formuler à voix haute. C’était nous qu’ils cherchaient.
Tapi dans les hautes herbes tout contre Emma, j’ai senti qu’elle gonflait ses muscles, prête à bondir.
– À mon signal, courez ! a-t-elle soufflé. On commence par cacher les barques, puis on se met à l’abri.
Nous avons attendu que les ballons s’éloignent avant de sortir de notre cachette, en espérant qu’ils étaient trop loin pour nous remarquer. Tout en courant, j’ai songé que le brouillard, qui nous avait exaspérés en mer, aurait été le bienvenu maintenant. Puis j’ai réalisé qu’il nous avait sauvé la vie ; sans lui, ces ballons nous auraient repérés depuis des heures sur nos bateaux, alors que nous n’avions aucun moyen de leur échapper. C’était l’une des dernières choses que l’île avait accomplies pour protéger ses enfants particuliers. »